• Manga signifie

    Le mot Manga signifie Bande déssinée Japonaise.
    Manga signifie

    Les revues de manga sont généralement destinées à une catégorie d'âge précise :

    • Kodomo  : pour les jeunes enfants
    • Shōnen manga/Shōnen  : pour les jeunes garçons adolescents

    • Shōjo manga/Shōjo  : pour les jeunes filles adolescentes

    • Seinen manga/Seinen  : pour les jeunes hommes et adultes

    • Redisu manga/Josei : pour les jeunes femmes et adultes

    • Seijin manga/Seijin  : pour les hommes adultes
    • Redisu manga/Redisu , Lady's) : pour les femmes adultes

    On distingue aussi certains genres particuliers :

    • Shōjo-ai : romance sentimentale entre femmes
    • Yuri : romance sexuelle entre femmes

    • Shōnen-ai  : romance sentimentale entre hommes
    • Yaoi  : romance sexuelle entre hommes.
    • Dōjinshi : production amateur, parodie

    • Yonkoma : manga de quatre cases
    • Gekiga : manga dramatique des années 60-70
    • Ecchi (H) : manga érotique

    • Hentai  : manga pornographique
    • Moé  : manga tourné vers un sentiment ou une affection fétichiste pour un personnage
    • Suiris : manga tourné vers le meurtre

    • Jidaimono  : manga tourné vers l'histoire

    Dans les pays francophones, seules trois catégories sont couramment utilisées:

    • Shōjo, Shōnen et Seinen.
    • Manga signifie
    • Shonen

      Une grande partie de la BD japonaise est destinée aux garçons, de 10 à 15 ans environ.
      Elle encourage l’adolescent à développer des énergies positives : le courage, la persévérance, l’amitié ou encore le don de soi.
      La plupart des récits mettent en avant un héros juvénile auquel le lecteur s’identifie facilement, mais il possède aussi un talent caché qui lui permettra de se dépasser et d’accomplir de grandes choses. Le lecteur est immédiatement plongé dans l’action. Les auteurs optent d’ailleurs souvent pour une mise en page qui exaltent les prouesses de leurs personnages.
      Exemples:
      -Dragon Ball de Akira Toriyama





      Shojo

      Ce terme signifie jeune fille. Le shojo s’adresse aux écolières, collégiennes, lycéennes ! Il est un peu l'équivalent du shonen mais destiné a un public féminin. Les récits abordent des sujets variés tels que la musique, le sport, l’école, la mode avec souvent des histoires d’amour en toile de fond.
      La plupart du temps ils sont réalisés par des auteurs féminins.
      Ce genre possède évidemment ses propres codes graphiques : les personnages sont longilignes aux visages finement détaillés. Il offre une grande créativité en matière de mise en page.
      Exemples :
      L’académie Alice de Tachibana Higuchi



      Kodomo

      Ce mot signifie enfant.
      Ici, les mangas ciblent un public plus jeune que le shonen et le shojo, de 6 à 11 ans. La principale fonction du kodomo et de divertir les enfants (fille et garcon). Le succès de certains d’entre eux, comme Pokémon, élargit leur audience.
      Exemples :
      Astro boy de Osamu Tesuka



      Seinen

      Récits d’aventure, intrigues sentimentales, thrillers ou chroniques de la vie quotidienne, les mangas pour adultes abordent tous les thèmes et tous les registres imaginables. Sujets, univers, graphismes varient, du réalisme le plus sobre à l’outrance, qu’elle soit comique ou dramatique. Les récits sont pour la plupart graves, intimistes, ou au contraire épiques.
      Si ce type de manga reprend les thèmes abordés dans les shonens, les intrigues sont plus complexes et les personnages plus subtils et plus difficile a cerner.
      Exemples :
      Akira de Katsuhiro Ōtomo
      L’Homme qui marche de Jiro Taniguchi



      Young Seinen

      Ce genre de manga ce situe juste entre shonen et seinen, il s'adresse aux jeunes adultes, lycéens et étudiants, il traite pour la plupart du temps de science-fiction,de sport ou de combat. Les dessin de ce style sont plus réaliste, et il reste assez courant de voir des jeunes filles plus dénudé.
      Exemples :

      Hajime no Ippo de George Morikawa

      Josei

      C’est le pendant féminin du seinen. On l’appelle également «ladies comic».
      Les intrigues y sont plus complexes que dans le shojo. Les relations amoureuses, la séduction et les relations sexuelles sont souvent les sujets principaux de ces récits, tout comme les préoccupations des jeunes femmes modernes tels que le célibat, le travail, le partenaire idéal.
      Exemples :
      Intrigues au pays du matin calme de Natsuki Sumeragi


      Manwha

      Prononcé «man-houa», c’est le nom donné à la bande dessinée coréenne par simple traduction du terme manga. Le manwha est né sous l’influence des mangas japonais importés massivement vers 1928 pour réduire à néant la création coréenne : alors satirique elle dépeignait la vie quotidienne à Séoul sous le joug de l’occupation japonaise. La bande dessinée coréenne se décline sur de nombreux supports comme le papier, l’internet ou le téléphone mobile. L’auteur de manwha est appelé manwhaga.
      Exemple :
      La bicyclette rouge de Kim Dong Hwa



      Manhua

      Le Manhuajia est l'équivalent du mangaka japonais, le manhua désigne la bande dessinée chinoise, équivalent du manga au Japon. Le Manhuajia possède des codes graphiques différent de celui du mangaka : le dessin y est très souvent réaliste avec beaucoup de planches en pleine page. La plupart des ouvrages sont réalisé en couleur. Dans ces mangas, on sent une volonté des créateurs de se tourner vers la tradition européenne et américaine.
      Exemple :
      My way de Ji Di Remember de Benjamin

      Anime

      Prononcé animé, il s’agit d’une série télévisée ou d’un film d’animation japonais. Ces réalisations ont largement contribué en France à l’implantation des mangas. Les films d’animation ont connu le succès au Japon dès la première série, Astro Boy, créée en 1963. Elle est suivie en 1965 du Roi Léo puis des films de science fiction tels Goldorak et Albator. Ceux-ci arrivent en France en 1978 dans l’émission Récré A2 où Candy et Tom Sawyer ont aussi leurs heures de gloire. A partir de 1980, la France produit ses propres séries en s’entourant de professionnels japonais. Le Club Dorothée se fait l’écho de ces réalisations et permet l’importation massive de japanimation. Une nouvelle reconnaissance du grand public arrive en 1997 avec les réalisations de Miyazaki telles que Princesse Mononoké ou le Voyage de Chihiro, mais aussi les personnages Pokémons créés par Satoshi Tajiri !
      Exemples :

      Ghost in the shell de Mamoru Oshii